dinsdag 24 november 2009

Carbonnades flamandes et boulettes sauce tomates

Depuis Kunming (à quelques encablures du Vietnam), nous désirions faire une dernière expédition avant de rejoindre Pékin. Première étape: les terrasses de Yuanyang. Cette fois-ci, les champs étaient bien sous eau mais nous n'avons presque rien vu tellement le brouillard était important. Et il faisait si froid dans notre hôtel sans électricité que nous avons décidé d'écourter notre séjour sur place.



Ensuite nous avons passé 2 nuits dans la chouette petite ville de Jianshui dans un magnifique hotel (toujours pas de chauffage!). Pour ne rien arranger, la pluie a commencé à tomber... Et dire que l'on prenait encore des verres en terrasse 4 jours plus tôt, la Belgique se rapproche décidément de plus en plus!



Notre dernière étape devait être Tonghai, ville ou subsisterait encore une importante ethnie d'origine mongole. Arrivé sur place nous n'avons trouvé qu'une ville sans grand intérêt et sans le moindre endroit dépassant les 10 degrés. Trempés et dans l'impossibilité de nous réchauffer, nous décidons de repartir à Kunming et quittons notre hôtel 2heures après être arrivé.

Nous voilà de retour à Kunming 2 jours plus tôt que prévu et toujours à la recherche d'un point de chaleur. Après de longues heures, nous trouvons le seul café n'étant pas ouvert aux 4 vents. Nous y rencontrons Moshe, un Israélien qui enseigne la cuisine occidentale aux chef de l'endroit. En quelques instants, il nous déniche un hotel avec chauffage (luxe!) et nous emmène boire des verres avec 3 des serveuses. Il nous propose également de faire une démonstration de nos talents culinaires. 

On ne le prend pas trop au sérieux mais nous promettons de repasser à son resto le lendemain. Nous pensions pouvoir finalement mettre le blog à jour mais dès notre arrivée, il nous convainc de relever le défi et de lui préparer nos grandes spécialités: les carbonnades flamandes et les boulettes sauce tomates.



Après une petite visite chez le boucher, nous voilà tous les 2 aux fourneaux au milieu d'une dizaine de cuistots chinois.



La moitié des ingrédients nécessaires n'était évidemment pas disponible et se retrouver au milieu du jeu de quille en plein coup de feu fut parfois un peu stressant.

  

En toute modestie, le résultat était cependant assez probant et a bien plu aux quelques touristes de passage qui ont partagé notre table.


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